Le Bar au tenya : Une pêche atypique

Quand on pense pêche du bar, on pense pêche au leurre.
Quand on pense pêche au tenya, on pense pêche aux spariadae.

Mais imaginerait-on pêcher du bar au tenya ?

Pourquoi pas, mais pas de primes abord.

bar-tenya-jaune

Pas n’importe où ?

Pour ne rien vous cacher (comme dirait Chirac), je fut très surpris lorsque mon ami Sandro m’envoya la photo d’un bar qu’il venait de faire au tenya.

Nous avons tous deux découvert cette pêche ensemble. A la recherche de la Grise, du Sar, de la Vielle ou encore (et surtout) de Mme la dorade Royale.

Mais jamais il nous serait venu à l’idée de pouvoir pêcher le bar au tenya.

Les préjugés ont la vie dure.

On peut cependant compter sur mère nature pour nous faire vivre dans le vrai.

Cet été 2024 sera pour nous celui du bar au tenya !

Sargasses magiques ?

Mon acolyte et moi utilisons les mêmes tenyas et des appâts similaires (gambas).

Ceteris Paribus, la seule variable qui retient mon attention, ce sont les lieux où ont été fait ces bars : Dans une baie, sur des fonds peuplés de sargasses.

De drôles de combats

Un constat partagé : ces bars faits au tenya, nous ont offert de drôles de combats.

Aucun de nous deux ne se serait imaginé une seconde avoir un bar au bout de sa ligne, et pourtant.

Un 58cm pour moi, un 60cm pour Sandro.

La faute au matos ?

Je ne crois pas. Si je pêche sur une canne typée tenya / slow jig, mon complice, lui, est sur sa canne à bar.

bar-pêché-au-tenya

En conclusion :

Si c’était à refaire, je retournerai sur ces zones où les eaux se calmes, où la houles est absentes, et où les sargasses sont reines.

Loin des laminaires. La où il est normal pour le bar de trouver des crustacés, des arénicoles, des bibis et surtout, de la crevette.

Le bar fait partie de ces poissons qui, s’ils sont sur le crabe vous bouderont votre lançon, et vice-versa.

Il est donc normal de s’attendre à pouvoir faire sur du bar, là où il peut facilement se nourrir de crevettes.